| Petkoff mis hors de combat à Bruxelles au milieu des rires et commentaires des députés européens | | | BRUXELLES, BELGIQUE - mars 6, 2007 L’opposant vénézuélien et directeur du journal antichaviste Tel Quel, Teodoro Petkoff, a été mis hors de combat à Bruxelles au cours de la conférence du Parlement européen sur le thème "Situation et perspective de la Gauche en Amérique du Sud", ayant échoué dans sa tentative d'influencer ce Parlement et les chefs politiques latino-américains quant au soi-disant "danger"que représenterait la "mauvaise gauche" du Président Chávez pour la démocratie dans la région. Petkoff, invité par le Groupe socialiste en qualité de "penseur", a déçu son auditoire européen avec un discours anachronique contre le Président Chávez, qui non seulement ne se situait pas dans le cadre de la conférence, mais en plus a mis les participants mal à l’aise, suite à son caractére dénigrant, sa longueur et sa présentation ennuyeuse. Sa thèse de "deux gauches" a été réfutée de nombreuses fois par les différents participants qui l'ont immédiatement identifiée avec la position de Washington sur l'Amérique latine, incarnée par la Secrétaire d'État, Condoleezza Rice. Petkoff a préféré alors prendre ses distances avec sa phase antérieure favorable au néoliberalisme appliqué en Amérique latine à travers le Consensus de Washington et unanimement rejeté par tous dans la salle. Il s'est brièvement référé à la situation de la Bolivie, le Nicaragua et d’autres pays latino-américains ayant cependant gardé son artillerie la plus lourde contre le Président Chávez qu’il a qualifié d'autocrate, « caudillo » et militariste. Bien qu'il ait reconnu la tâche des Missions sociales, il les a immédiatement condamnées à l'échec. Petkoff n'a pas voulu se référer au progrès économique, mais a affirmé que la nouvelle Loi Habilitante, qui à son avis, permettrait au Président de légiférer "au-delà du divin et de l’humain », la réforme de la Constitution et la formation d'un parti "Unique", le maintiendront indéfiniment au pouvoir, mettant un terme à la démocratie au Venezuela car il ne serait plus possible de participer aux prochaines élections. Petkoff a même osé affirmer que le Président Chávez commencerait prochainement à choisir lui-même les gouverneurs d'état et, dans ce contexte, a imploré les eurodéputés et les leaders latino-américains pour qu’ils ne soient plus "indulgents" avec le Président Chávez, même si celui-ci a été démocratiquement élu avec plus de 7 million 200 mille votes. Les interventions se sont succédée les unes après les autre, et suite à leur grand nombre et à des problèmes de temps, les questions et débats ont dû être suspendus. Pour ce motif, la délégation officielle de l'Ambassade du Venezuela en Belgique, dirigée par l'Ambassadeur Alejandro Fleming et le Président de Telesur, Andres Izarra, a décidé d’abandonner la salle, ce qui a été interprété comme une façon élégante de protester de l'impossibilité de réfuter les attaques de l'oposant. Devant cette situation, le conseiller du Président Lula du Brésil, Marco Aurelio García, qui prenait aussi part à la Conférence en qualité de rapporteur, a profondément regretté l'absence de représentants officiels du Vénézuéla, de la Bolivie et de l’ Équateur pour qu'ils exposent leurs points de vue, tandis que l’ argentin Carlos Álvarez, Président de la Commission de représentants permanents du MERCOSUR,a éxigé que le Vénézuéla ne soit pas diabolisé. Cependant, Petkoff n'a pu percevoir à quel point les participants ont considéré son discours « historiquement décalé ». En effet, le Président de la Conférence, l'eurodéputé socialiste Luís Yañez, cherchait désespérément que quelqu’un réveille Teodoro Petkoff lequel s’était complètement endormi en pleine conférence, au milieu des rires et commentaires. 08/03/07 - www.aporrea.org/venezuelaexterior/n91603.html trad. Claude Maryse |