Démocratie et contrôle des changes : L’exemple vénézuélien par Benoît Borrits Janvier 2006. Une des raisons, parmi de nombreuses autres, de notre opposition à la Constitution européenne était la liberté de circulation des capitaux à tout jamais garantie. Nos détracteurs se défaussaient souvent de cet argument en affirmant qu’attenter à la liberté de circulation des capitaux signifiait un retour à l’autarcie. Les plus extrémistes des libéraux prétendaient même que cette « liberté » est un critère de démocratie ! Ces thuriféraires du marché ont sans doute oublié que c’est justement la sanglante dictature de Pinochet au Chili qui a constitutionnalisé la liberté de circulation des capitaux alors que le contrôle des changes était un des éléments constitutifs de la politique sociale du gouvernement régulièrement élu de Salvador Allende. ... Benoît Borrits, auteur du livre "Vers la démocratie économique" (éd. L’Harmattan). Source : http://perso.wanadoo.fr/benoit.borrits Lire la suite sur le site LE GRAND SOIR.info |