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ET LAISSER FAIRE CHAVEZ LA-BAS

9 novembre 2007 par Muriel Knezek
La désinformation virulente et le saccage médiatique à l’égard du Venezuela demandent des éclaircissements. La politique menée par son président Hugo Chavez, largement critiquée, n’est-elle pas pourtant la solution au chaos ?

9 novembre 2007 par Muriel Knezek
La désinformation virulente et le saccage médiatique à l’égard du Venezuela demandent des éclaircissements. La politique menée par son président Hugo Chavez, largement critiquée, n’est-elle pas pourtant la solution au chaos ?
Serait-ce le monde à l’envers ou plutôt l’apogée de la dynastie des menteurs et des voyous ? A l’aube de ce nouveau siècle, sur notre Vieux Continent, celui des Lumières est bien loin de nous, voire tombé dans l’obscurité des profondeurs malfaisantes.
Ainsi, de ce côté de la mer, la nouvelle politique d’Hugo Chavez au Venezuela, en place depuis 1998, nous est présentée comme un grand danger pour la démocratie et la liberté. La révolution bolivarienne effraie les petits esprits européens cantonnés dans leur conviction de l’efficacité du libéralisme et du laisser faire capitaliste, et ce malgré les dégâts prouvés qu’ils engendrent depuis des années. Le cheminement du socialisme du XXIe siècle, que met en route Hugo Chavez, est dépeint uniquement en référence d’une dictature implacable, digne de cette vieille Union soviétique dont hélas les souvenirs ne sont que désespoir, erreurs et honte. Le réveil social et populaire, propulsé par la politique du gouvernement vénézuélien, n’est transcrit que comme celui de ces Rouges, le couteau entre les dents. Barbares indigènes, populistes illuminés, militaires putschistes et dictateurs, révolutionnaires totalitaires, dangereux manipulateurs d’opinion, rêveurs utopiques peuvent ainsi résumer l’idée que l’on donne ici de ces hommes et femmes du changement.
On se doit donc de se demander qu’en est-il vraiment. Qui souhaite nous faire passer ce message ? Pourquoi la gouvernance vénézuélienne est-elle présentée comme telle et tant malmenée ? Et peut-être, avant tout, revenir sur la définition du socialisme - celui qui a échappé à cette gauche européenne, mais qui souhaite pour autant en garder l’image et en utiliser le nom. Ne serait-ce pas là, finalement, - dans ce détail de langage et d’étymologie -, qu’émerge le premier point d’achoppement ?
Ainsi, de ce côté de la mer, la nouvelle politique d’Hugo Chavez au Venezuela, en place depuis 1998, nous est présentée comme un grand danger pour la démocratie et la liberté. La révolution bolivarienne effraie les petits esprits européens cantonnés dans leur conviction de l’efficacité du libéralisme et du laisser faire capitaliste, et ce malgré les dégâts prouvés qu’ils engendrent depuis des années. Le cheminement du socialisme du XXIe siècle, que met en route Hugo Chavez, est dépeint uniquement en référence d’une dictature implacable, digne de cette vieille Union soviétique dont hélas les souvenirs ne sont que désespoir, erreurs et honte. Le réveil social et populaire, propulsé par la politique du gouvernement vénézuélien, n’est transcrit que comme celui de ces Rouges, le couteau entre les dents. Barbares indigènes, populistes illuminés, militaires putschistes et dictateurs, révolutionnaires totalitaires, dangereux manipulateurs d’opinion, rêveurs utopiques peuvent ainsi résumer l’idée que l’on donne ici de ces hommes et femmes du changement.
On se doit donc de se demander qu’en est-il vraiment. Qui souhaite nous faire passer ce message ? Pourquoi la gouvernance vénézuélienne est-elle présentée comme telle et tant malmenée ? Et peut-être, avant tout, revenir sur la définition du socialisme - celui qui a échappé à cette gauche européenne, mais qui souhaite pour autant en garder l’image et en utiliser le nom. Ne serait-ce pas là, finalement, - dans ce détail de langage et d’étymologie -, qu’émerge le premier point d’achoppement ?
Published by Cercle Bolivarien de Paris
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dans
Le venin de la désinformation